En contre plongée depuis la cage du monte charge, entouré de murs de tôles en métal puis en plastique transparent, on aperçoit l’étage supérieur, celui qui dessert les espaces d’exposition. 
Certains montes charges ne sont pas constitués de cabines, comme les ascenseurs classiques mais de plateaux ouverts qui laissent apparaître la lumière des espaces qu’ils desservent. 

La valse logistique

Répartis de façon symétrique d’un bout à l’autre du bâtiment, les monte-charges sont au nombre de quatre : les deux premiers peuvent porter jusqu’à 2,5 tonnes et sont empruntés par certains travailleurs, du niveau le plus bas au niveau le plus haut du bâtiment. Les deux autres sont interdits aux humains : ils montent et descendent, entre le quai de déchargement et les espaces d’exposition, des châssis en métal, des œuvres monumentales ou des cimaises. Bettina, chargée de la logistique dans tout le bâtiment, veille au grain sur l’encombrement des espaces : où stocker le matériel d’une précédente exposition ? Quels meubles mobiliser pour la prochaine privatisation d’une salle ? Que faire des colis que personne ne réclame et qui s’entassent au quai de déchargement ? Les ascenseurs et monte-charges ne sont jamais à l’arrêt et transportent tout au long de la journée des colis, des meubles ou des œuvres. 

Le Palais de Tokyo est un lieu vivant valorisant la création contemporaine. Depuis son ouverture en 2002, il développe un large panel d’activités pour accompagner les publics dans leur grande diversité (champ social, handicap, éducation, jeune public, etc.). Visites, ateliers ou rencontres prennent vie dans l’enceinte du centre d’art et parfois hors de ses murs, afin de créer des liens étroits et privilégiés entre les œuvres et les visiteurs.
Pour les 20 ans du Palais de Tokyo, le service de la médiation culturelle propose un projet de médiation numérique, Visites Parallèles, qui prolonge la volonté du centre d’art d’élargir sa palette d’outils permettant de s’adresser à une variété de publics.
Le médium numérique permet aux visiteurs de découvrir différemment le Palais de Tokyo, en déambulant au travers d’espaces normalement inaccessibles, de récits de métiers ou d’anecdotes qui hantent les lieux.

Pour en savoir plus sur les actions de médiation culturelle menées par le Palais de Tokyo, c’est par ici.


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Directeur de la publication : Guillaume Désanges, Président du Palais de Tokyo

Coordination du projet : Service de la médiation culturelle du Palais de Tokyo

Éditorialisation des contenus : Fanny Maurel

Conception graphique : Collectif g.u.i

Développement Web : Collectif g.u.i

Photographie : Rachael Woodson

Avec la participation de : Tanguy, Marion, Camille, William, Catalina, Karine, Stephani, Géraldine, Nicolas, Bettina, Yann, Yann, Nazih, Remi, Jord, Joanna, Thomas, Agathe, Susana, Zaïr, Raphaele, Philippine, Antoine, Frédéric, Lisa, Lansanna

Typographies : Faune, de Alice Savoie.

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Mise à jour : décembre 2022