Les murs du jardins sauvages sont rythmés par de grandes arches en brique, des escaliers métalliques, de grands tuyaux sombres recouverts de graffitis colorés. Au pied de ces murs, des plantes sauvages envahissent l’espace. 
En contrebas de l’avenue du Président Wilson, le jardin sauvage s'épanouit depuis 2002. 

Le jardin sauvage

Le long de l’avenue du Président Wilson, plusieurs passerelles fendent le vide. En contrebas, un espace ombragé court le long de la face nord du centre d’art. Lors de la construction du bâtiment en 1936, cet espace servait de dépôt pour les gravats. Il est ensuite tombé dans l’oubli. Pourtant, au cœur de l’hiver 2002, à l’ouverture du Palais de Tokyo, on voit s’y activer des jardiniers, ferronniers et menuisiers (coordonnés par l’atelier Le Balto) pour créer un jardin sauvage. Jugée inhabitable, la fosse encaissée prend vie : une petite forêt urbaine se déploie, envahissant les murs de béton. 150 espèces se disputent les rares rayons de lumière : la vigne du Japon, l’angélique ou la renouée côtoient les orties, les fougères et les lierres. Au fil des années, le jardin a été envahi de mauvaises herbes, orné de graffitis et de fresques, garni de ruches d’abeilles, occupé par les tournois de pétanque des monteurs d’expositions ou planté d’un potager. 

Le Palais de Tokyo est un lieu vivant valorisant la création contemporaine. Depuis son ouverture en 2002, il développe un large panel d’activités pour accompagner les publics dans leur grande diversité (champ social, handicap, éducation, jeune public, etc.). Visites, ateliers ou rencontres prennent vie dans l’enceinte du centre d’art et parfois hors de ses murs, afin de créer des liens étroits et privilégiés entre les œuvres et les visiteurs.
Pour les 20 ans du Palais de Tokyo, le service de la médiation culturelle propose un projet de médiation numérique, Visites Parallèles, qui prolonge la volonté du centre d’art d’élargir sa palette d’outils permettant de s’adresser à une variété de publics.
Le médium numérique permet aux visiteurs de découvrir différemment le Palais de Tokyo, en déambulant au travers d’espaces normalement inaccessibles, de récits de métiers ou d’anecdotes qui hantent les lieux.

Pour en savoir plus sur les actions de médiation culturelle menées par le Palais de Tokyo, c’est par ici.


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Mise à jour : décembre 2022